Auteur : Dieter Hildebrandt
Éditeur : Babel, 2010
Voici l’histoire du pianoforte, de cette « boîte-à-touches-pour-jouer-fort-et-doucement », comme l’appelait Beethoven.
En mélomane passionné et érudit, Dieter Hildebrandt érige le piano en héros de roman et relate son évolution au cours des deux derniers siècles. « Totem de la culture bourgeoise », le piano à queue traverse le XIXe siècle avec jubilation : en compagnie des époux Schumann, de Brahms, Liszt, Chopin et tant d’autres, nous découvrons sa gloire, ses histoires de coeur et ses secrets de famille – tant en Europe qu’en Amérique.
A la fin du XIXe siècle, on le croyait mort. Pourtant, au fil du XXe siècle, de grands interprètes contemporains comme Rubinstein, Glenn Gould ou Horowitz ont majestueusement perpétué son culte. Créatif, le piano a même conquis de nouveaux genres tels que la musique de film, l’improvisation, le ragtime ou encore le jazz. A l’aube du troisième millénaire, le « monstre étrange, poli et vernis » n’a plus le premier rôle, mais beaucoup de nouvelles tâches à accomplir.
Ce livre amusant, qui foisonne de connaissances et déborde de passion pour son sujet, a enchanté la grande famille des mélomanes à travers l’Europe et les États-Unis.